jueves, 1 de noviembre de 2012

THE LAST GOODBYE



Amanece de un modo perezoso. Le esperé y mientras lo hacía me venció el sueño. En un duermevela denso, continué esperando sin saber que a esa misma hora, sus manos, sus ojos, recorrían los ventajosos trazos de una pasión efímera y turbia. Me estremecí y busqué el calor de lo cercano, consuelo de noches de mal sueño. Pero ahora amanece sin más, en silencio.

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Je t’ai vu grandir comme un arbre
Inenarrable éternité;
Je t’ai vu durcir com un marbre,
Indicible réalité.

Prodige dont le nom m’échappe,

Granit trop dur pour le ciseau,
Bonheur partagé par l’oiseau
Et par l’eau que le chien lappe.

Secret qu’il faut savoir et taire,

Tout ce qui dure est passager;
Je sens sou moi tourner la terre;
Le ciel plein d’astres m’est léger.

Vous souriez, mort bien couchés!

Tout ce qui passe pourtant dure;
Les brins minces de la verdure
Sont faites du grain noir des rochers

-Vers gnomiques-
Marguerite Yourcenar 


 

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